Andrée Daniel

Originaire d’Ivry, (où elle a été membre de l’Union des Jeunes filles de France, puis de l’ Union des femmes françaises) Andrée Daniel a acquis avec son mari dans les années  60 un terrain de 1000 m² rue Pierre Mendès-France (rue de Savigny à l’époque) où ils ont construit leur maison. 
Face à la hausse des effectifs d’enfants non admis à l’école ou dans des classes surchargées (tous les enfants n’étaient pas pris à l’école, car les effectifs étaient montés à 75 enfants en petite section) Andrée Daniel s’est impliquée dans la création d’une association de parents d’élèves dans le Sud de la ville.
Par cette association, puis comme présidente de la Caisse des écoles, elle a mis en place :

  • des cours de danse (dans un local préfabriqué en bas de Chilly),
  • un patronage sur la ville, affilié aux Franches et francs camarades,
  • des séances de piscine, tous les jeudis (à l‘époque, les élèves travaillaient le mercredi et se reposaient le jeudi)  à la piscine de la Butte aux cailles, à Paris XIIIème, avec transport en autocar,
  • de l’équitation, tous les jeudis, à laquelle participaient 45 enfants,
  • la première bourse aux vêtements, puis le « vestiaire classe de neige » quand le chalet du MONTCEL a reçu les premières classes transplantées,

Cette expérience lui a ensuite permis d’organiser le vestiaire municipal : il  existait auparavant un stock de cartons à la Mairie avec des vêtements. Le maire, Gérard Funès, lui a confié un local (bâtiments FFF) où, pendant 25 ans, grâce à la présence de bénévoles volontaires, des habitants de Chilly ont pu bénéficier de ce vestiaire un jour par semaine de 5 à 7H, hors vacances  scolaires.

Présidente de l’ « Association d’Aides et d’Hébergement de Chilly-Mazarin et environs » (AAH), elle a notamment contribué à l’ouverture et la gestion d’un pavillon, acquis par le CCAS en 1991, puis à son agrandissement en 1996.
Elle a également fait bénéficier la ville de son expérience et de sa connaissance de la ville en devenant conseillère municipale. A cette occasion, le journal municipal d’avril 1989 a dressé son portrait.
Gérard Funès lui a remis la médaille de la ville en signe de reconnaissance de tous les services rendus à la collectivité.