Le centre-ville et l'immeuble Signal

A la recherche d’un véritable centre-ville

La réalité de Chilly-Mazarin des années 1975, c’est l’absence de véritable centre-ville.

Chez les nouveaux élus de 1977, l’idée que ce centre pouvait se situer dans le Vieux Chilly a été développée. S’y regroupaient l’Hôtel de Ville et les services administratifs, l’Eglise, le Conservatoire de Musique et de Danse et, depuis les années 1985-1987, la Médiathèque Albert-Camus et le cinéma François-Truffaut.

Cette idée est cependant vite abandonnée au profit du croisement, place de la Libération, de la départementale 118 Longjumeau – Chilly-Mazarin – Athis-Mons et de la départementale 120 Savigny – Chilly-Mazarin – Massy. Un marché en plein air datant de 1949, indigne d’une ville de 17 000 habitants, des maisons souvent anciennes et parfois délabrées marquent le paysage.
D’où l’initiative municipale de 1987 – 1988 d’organiser un concours d’architectes – urbanistes pour l’aménagement du quartier.

C’est le projet de Mme Eva Samuel qui fut retenu à l’unanimité du jury. De quoi s’agissait-il ?

  • d’un projet à la réalisation maîtrisable et sans expropriation,
  • d’un projet vivant avec un marché moderne et un immeuble de commerces et bureaux privé dit « Signal » parce qu’il constitue un signal de centralité,
  • d’un projet cohérent entre un secteur minéral (place de la Libération) et un secteur végétal (un parc de 3 ha : le parc des Champs-Foux, pour lequel la municipalité a résisté à toute urbanisation). La réalisation d’une Maison des Chiroquois dans ce parc fut abandonnée au profit d’une Agora à Jesse Owens,
  • d’un projet qui n’aura rien coûté aux contribuable ni pour le marché, ni pour l’immeuble « Signal » réalisé par un promoteur privé. La commercialisation de cet immeuble par ses propriétaires ne fut pas à la hauteur des espérances,
  • de fixer des règles d’urbanisme favorisant, sans expropriations, l’aménagement du quartier Charles de Gaulle – Libération – Pierre-Brossolette (secteur de plan masse).

 

A noter que cette réalisation d’Eva Samuel obtint le prix de la première œuvre du concours organisé par le Moniteur de Travaux Publics.

En 2011, Eva Samuel expliqua la genèse et la conception de son œuvre à la Fabrique d’image de la MJC ( https://vimeo.com/212823785)

 

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