CSPDNA- Maison des associations - 10 bis rue Ollivier-Beauregard - 91380 Chilly-Mazarin
Pierre Giraudon : biologiste, bioplasticien, mais aussi artiste, créateur, philanthrope : un homme qui a beaucoup marqué la ville.
Lors de son décès, en septembre 2012, le bulletin municipal Chilly-Magazine lui a rendu hommage.
Pierre Giraudon était un philanthrope : c’est lui qui a fait don des terrains sur lesquels sont bâtis le Sessad Arlette-Favé et la résidence Soleil.
En mai 2013, l’APEI de la vallée de Chevreuse a rendu plus particulièrement compte de cet aspect de sa personnalité dans son bulletin : Cliquez ICI pour le lire.
Télessonne l’avait interviewé en 1989 : Cliquez ICI pour voir le film
et avait coproduit en 2005 un film documentaire (Réalisation : Blaise Othnin Girard) intitulé « Y’a pas de poches dans le linceul ».
Quand il travaillait à l’institut de biologie de Montréal en 1950, il avait mis au point la bioplastie, procédé d’inclusion d’animaux et de plantes dans des blocs de résine transparente. Les éléments créés ont été tout autant des outils pédagogiques, utilisés notamment par l’éducation nationale, que des œuvres d’art appréciées, comme en témoignent les nombreuses références à sa vie et à ses réalisations mises en ligne en France et à l’étranger.
Plusieurs de ses œuvres ont été exposées sur le site de la Galerie Drouot : Cliquez ICI
Et celui de Artnet : Cliquez ICI
Il a réalisé plusieurs œuvres artistiques dans la ville, comme la pyramide de l’an 2000 érigée dans le parc de l’Hôtel de Ville (cf. notice sur le site), et il a marqué la ville de son empreinte en d’autres endroits.
Pierre Giraudon avait conçu et réalisé la plaque du bâtiment de la MJC rue Pierre Mendès-France.
La plaque a disparu en 2016, quand le bâtiment, rue Pierre Mendès-France, a été démoli.
Les portes de la médiathèque avenue Ollivier-Beauregard portent le mot « Homme » en différentes langues de différentes écritures. Ainsi écrits, ces mots joignent un effet esthétique au symbole de l’ouverture sur les autres que permet la culture : les autres qui sont diversement et identiquement humains.
La délicate décoration de la fausse fenêtre de la crèche multi-accueil Mazarin est visible de la rue, 57 avenue Mazarin.
Sa renommée est attestée par les références qu’évoquent différents sites d’art. Par exemple :
Pierre Giraudon naît en 1923 à Paris. Après des études de botanique et de biologie à la Sorbonne, il s’installe en 1949 au Canada où il est nommé à l’Institut de Biologie de Montréal. À cette
époque se développe aux États-Unis l’inclusion de spécimens sous matière plastique transparente. La finalité de cette nouvelle technique est avant tout pédagogique : rendre accessible à tous le
monde végétal et le monde animal.
Pierre Giraudon entrevoit immédiatement toutes les possibilités que pourrait offrir cette nouvelle technique. Il rentre en France et ouvre son laboratoire en 1953 : "la Société bioplastique". Il
établit un premier catalogue de 150 pièces agréées par l’Éducation nationale.
Le néologisme de « Bioplastie », désigne une technique consistant à inclure dans une matière synthétique des éléments réels provenant du monde végétal, minéral ou encore animal. Ces blocs coulés et polis ont ainsi la transparence du verre. Les éléments enfermés et figés sont facilement observables. Là réside tout l’intérêt pédagogique, scientifique et artistique.
La reconnaissance de son travail en 1954, l’encourage à explorer les possibilités artistiques qu’offre cette technique encore balbutiante. Cette consécration lui vaut en 1956 la participation à
la première Triennale d’art contemporain au musée des arts décoratifs de Paris. Sa solide culture scientifique et une vision plus personnelle, artistique et poétique le conduisent à créer,
imaginer des pièces uniques pour des clients tels l’Éducation nationale, le Théâtre des Champs Élysées mais également des maisons prestigieuses comme Dior, Hermès ou encore des artistes de renom,
(César, Dali, Arman), etc.
Précurseur, inventeur, scientifique et artiste éclectique Pierre Giraudon a consacré plus de cinquante ans de sa vie à ce travail fusionnel. Dans les années 80, l’œuvre entreprise par Pierre
Giraudon se perpétue avec sa fille Constance. Elle apporte une touche plus personnelle et onirique où se mêlent le réel et le fantastique. Depuis la mort de son père, Constance Giraudon se
consacre exclusivement à la création artistique.
Cliquer ICI pour voir les " RÉSINES VINTAGE DE PIERRE ET CONSTANCE GIRAUDON ".
… « Au cours des années 1960, 1970 et 1980 il réalise des sculptures, des pieds de lampes et des objets en résine colorée avec ou sans inclusions; parallèlement à ses créations personnelles il travaille pour César. Néanmoins (Pierre) Giraudon refuse toujours l'appellation d'artiste car il se considère avant tout comme un biologiste. Il meurt en 2012. ».
Cliquer ICI pour voir la galerie
Exposition " Parades, ou la séduction dans le monde animal "
Du 30 mars 2005 au 16 janvier 2006 au Muséum national d’Histoire naturelle Grande Galerie de l’Évolution.
Partenaires pur la Taxidermie, les moulages et la mise en résine :
Franz Jullien (MNHN), Christophe Gottini (MNHN), Claire Goovaerts (IRSNB), Karine Maurice (IRSNB), Jack Thiney (MNHN), Yves Gaumetou (Lille), Pierre Giraudon (Chilly Mazarin), Louis de Torhout
(Paris), Zephyr (Wellen), Van Dashorst & Partners (Ter Appel).
La résine fractale de Pierre Giraudon.
Cliquer ICI pour voir le site de l'exposition
… la résine fractale revient sur le devant de la scène. Tendance dans les années 70 grâce au succès des pièces réalisées par des artistes tels que Marie-Claude de Fouquières, François
Godebski, Franco Gavagni, Pierre Charbin, Pierre Giraudon ont été les précurseurs en la matière. Obtenue grâce à des procédés chimiques, elle se travaille, elle se sculpte, elle se cuit à haute
température, s’adoucit grâce à un savant polissage. Et donne cet effet magique ; pailleté, fragmenté avec parfois des inclusions. Ces pièces aux couleurs vibrantes ont séduit des personnalités de
l’époque, comme le décorateur David Hicks, ou le visionnaire et mécène David de Rothschild et bien d’autres…
Cliquer ICI pour lire l'article.
L’Art de la Nature. Site : Leclaireur (2015)
… Jusqu’à la fin des années 80, tout en continuant à travailler pour l’Éducation Nationale, il travaillera sa résine comme autant d’œuvres d’art avec ou sans inclusion. Il imaginera ainsi des
pièces toujours uniques pour le Théâtre des Champs Élysées, Dior ou Hermès mais aussi pour Arman, Dali ou César. Depuis son décès, son œuvre se poursuit avec sa fille Constance.
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Dernière mise à jour le 29 août 2018
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