Antoine et Christiane MAESTRATI


Nés à Paris et installés à Chilly-Mazarin en 1967, Antoine et Christiane Maestrati ont tenu une place importante dans la vie de notre ville.
Authentiques héros de la Résistance, tous les deux médaillés dans les ordres les plus prestigieux (Légion d’Honneur, ordre national du mérite, de la Résistance…), ils ont toujours porté témoignage notamment auprès des jeunes de ces combats, des idéaux qui les portaient et en invitant chacun à en tirer les leçons utiles.

 

Ainsi, pour le soixantième anniversaire de la Libération de Paris, Antoine a témoigné dans le Parisien daté du 21 août 2004  -  Lire l'article

 

A son décès survenu le 26 janvier 2006, le bulletin municipal lui a rendu hommage :

 

Chilly-Mag’ Mars 2006

Et, au décès de Christiane, en juillet 2017, l’Humanité lui a rendu hommage en rappelant son        « travail inlassable de mémoire, avec les associations d’anciens combattants et de résistants, telle l’Arac, pour passer le témoin aux jeunes générations et les inviter à s’inspirer, pour construire leur vie et leur avenir, de l’action et des idéaux de la Résistance, en faveur du progrès social, de la liberté, de la souveraineté de la France et de la paix » :

 

L’Humanité, 25 juillet 2017

Disparition. Christiane Maestrati,

la Résistance au cœur
MARDI, 25 JUILLET, 2017
L'HUMANITÉ


Acteur et témoin inlassable de la Résistance en Île-de France, Christiane Maestrati s’est éteinte à l’âge de 96 ans.
Née le 15 mars 1921 à Paris et ayant vécu de longues années à Chilly-Mazarin, dans l’Essonne, Christiane Maestrati s’est éteinte à l’âge de 96 ans après une longue période de maladie. Engagée à 19 ans dans des actions de Résistance au sein d’un groupe agissant à Neuilly-sur-Marne, Neuilly-Plaisance et Le Perreux, elle récupérait et stockait des armes abandonnées par l’armée française en déroute et celles prises aux Allemands. En janvier 1942, elle s’engage dans les rangs des Francs-tireurs et partisans français (FTPF), partie intégrante des Forces françaises de l’intérieur (FFI). Elle travaille notamment à la préparation, à l’édition et à la distribution de bulletins destinés à informer la population et à l’inciter à résister à l’occupant nazi. Elle assume les missions que les différents secteurs d’Île-de-France et leurs responsables lui confient. Ses actions sont en particulier orientées vers la population féminine, notamment par l’organisation de manifestations sur les lieux publics, marchés ou files d’attente devant les commerces d’alimentation, rendues obligatoires pour la distribution des vivres rationnés. En 1944, elle prend une part active, comme Antoine Maestrati, son mari, membre du Comité parisien de la Libération, proche de Rol-Tanguy, aux combats de la Libération.


Après la guerre, elle continue son combat, travail inlassable de mémoire, avec les associations d’anciens combattants et de résistants, telle l’Arac, pour passer le témoin aux jeunes générations et les inviter à s’inspirer, pour construire leur vie et leur avenir, de l’action et des idéaux de la Résistance, en faveur du progrès social, de la liberté, de la souveraineté de la France et de la paix. Décorée de la croix de chevalier dans l’ordre national du Mérite, de la croix de combattant, de la croix du combattant volontaire, de la croix du combattant volontaire de la Résistance, de la médaille de l’office républicain des mérites civiques et chevalier de la Légion d’honneur, un dernier hommage lui a été rendu le 20 juillet au son du Chant des partisans.  J. S.