Les Résidences du Sud

Dans le contexte des années 60 (baby-boom, installation des rapatriés d’Algérie, destruction des îlots insalubres de Paris), l’arrivée de l’autoroute à Chilly-Mazarin a provoqué son urbanisation massive.
C’est  ainsi que les résidences du Sud de la ville ont été bâties entre 1965 (l’Yvette) et 1975 (Grands sentiers). La réalisation est l’œuvre d’une des principales filiales du Groupe Edmond de Rothschild, la Compagnie Générale Immobilière de France, Cogifrance, créée en 1958. Pour chaque résidence, le mécanisme mis en place était celui de la création pour trente ans d’une société civile immobilière de construction chargée d’acheter les terrains, de construire et de gérer les immeubles. La première a été la « Société civile immobilière de l’Yvette », créée en 1963 et dissoute en 1996 ; le permis de construire a été accordé en juin 1964, et la déclaration d’achèvement des travaux déposée en juin 1965, soit seulement un an plus tard.

Le slogan à l’époque était « la ville à la campagne », pour se croire en vacances toute l’année loin du fracas de la capitale.

Le petit film de 1964 pour la promotion du parc Montaigne à Fontenay-le-Fleury en est un parfait exemple.  Voir la Vidéo

Les Résidences de Grand Jardin

La plaquette de présentation de Cogifrance pour l’ensemble Grand Jardin illustre aussi cette vision.

Celle pour la résidence des Peupliers y rajoute le tennis et les jardins dessinés par un paysagiste.

Pour voir l'intégralité de la plaquette commerciale de présentation de la résidence des Peupliers en 1970, cliquer sur le bouton Télécharger ci-dessous.

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Présentation de la résidence Les Peupliers 1970
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Résidences Bois des Ormes, Fontaine des Joncs et Saint-Eloi

Entre temps, avaient été construits Fontaine-des-Joncs, Bois des Ormes, Saint-Eloi :

Résidences Bois de Ormes et Fontaine des Joncs
Résidences Bois de Ormes et Fontaine des Joncs
Résidence Saint -Eloi
Résidence Saint -Eloi

Le centre commercial qui s’était ouvert représentait « un rêve pour faire ses courses à deux pas de chez soi ».

Le Parc de Gravigny

Mais la construction de Parc de Gravigny, avec ses tours de 12 étages, a introduit la rupture dans le concept de « ville à la campagne ». Quand, avec le soutien de la municipalité de l’époque, Cogifrance a voulu réitérer cette densification pour la construction de Pré du Roi, elle s’est heurtée à une vigoureuse opposition des habitants qui a contraint le promoteur à limiter la hauteur construite (Voir l'article sur la manifestation de 1974 sur ce sujet).

Des années après, le Conseil d’Etat donnera tort à C Ehrhart, le maire de l’époque, d’avoir signé ce permis illégal.

Aujourd’hui, la gestion des biens communs à l‘ensemble des résidences de Grand Jardin est assurée par « l’Association syndicale libre  Le Grand Jardin » et « l’Association Libre de Chauffage Le Grand Jardin »